Plutôt soft ou plutôt hard ces ressources humaines ?
Les ressources humaines se dévoilent.
Une fois n’est pas coutume pour ce service, d’abord, parlons chiffres :
Le service RH d’IPALLE, en 2023, c’est :
– 3 personnes occupées à temps plein et 2 personnes à temps partiel au service de 415 membres du personnel
– 35 engagements en 2023 pour 23 recrutements ouverts (internes et externes)
– 95 traitements de paie
– plus de 100 fiches de fonctions mises à jour
– 215 formations enregistrées
– une centaine de mails et courriers à traiter par jour
– un nombre incalculable de dossiers en tout genre à traiter par an
Ensuite, parlons de l’important, parlons humain !
Elsa Goeres et Charlotte Emaer ont accepté de répondre aux questions du PRINCIPALLE pour faire découvrir leur métier transversal parfois complexe, totalement humain et, de ce fait, loin d’être routinier ou monotone. Après tout, il n’y a rien de plus imprévisible et changeant que l’être humain !
Le PRINCIPALLE : Pourriez-vous présenter le service RH, 100 % féminin donc ?
Charlotte : Tout à fait ! Dans notre équipe, Hélène Gobert est responsable du service. Elle chapeaute les missions du service et s’assure de leur bonne réalisation sous la direction de Katty Imberechts. Les facettes de son job sont multiples : elle développe la politique RH et veille à l’application du plan stratégique, elle s’occupe des relations avec les syndicats, des marchés publics RH, de la veille réglementaire, … Elle supervise les tâches quotidiennes et travaille en collaboration avec les 5 directeurs qui composent le comité de direction.
Alexis Cornélis est chargée de la mise à jour des fiches de fonction et du développement de la matrice de compétences. Elle est partie de rien et c’est un gros travail qu’elle accomplit pour le développement du bien-être du personnel via notamment son évolution en interne.
Nathalie Deplus, que l’on ne présente plus, est la secrétaire du pôle. Elle a un rôle central tant au point de vue administratif qu’organisationnel. La gestion des courriers, la mise à jour des bases de données, des dossiers du personnel, du suivi des prestations et modifications de contrats sont autant de tâches qui lui incombent.
Ensuite, Elsa et moi-même nous répartissons des tâches en fonction notamment de nos compétences respectives pour le soft et le hard RH.
LP : le soft et le hard ? Dites-nous en plus …
Elsa : Il faut savoir que le travail du service RH est divisé en deux branches principales dans lesquelles il est difficile de performer en même temps. Il y a le soft RH dont je m’occupe essentiellement qui tourne davantage autour des formations du personnel, des recrutements. Le soft est un domaine très diversifié, vaste, dans lequel le développement du côté humain est hyper important. Les relations humaines sont, par définition, non maitrisables. Tout ceci fait du soft RH un travail moins procédurier que le hard, plus créatif et qui demande de s’adapter constamment…
Le hard, quant à lui, est plus maitrisable mais tellement important. Le hard c’est le « concret » du RH, le palpable. C’est la partie qui va apporter des réponses claires et précises aux demandes des différents interlocuteurs (employés ou externes) sur le plan de la paie et des dossiers administratifs. Le hard RH c’est, par exemple, beaucoup d’encodages, de précisions. Et ça c’est le travail de Charlotte. Elle est en charge notamment des dossiers mutuelles, des temps partiels, des congés et des paies et plus encore qui représentent une grosse charge de travail en fonction des spécificités de chaque poste ou de chaque situation personnelle. Elle est également chargée du suivi administratif des intérims, assurances groupes, applications des différentes règles législatives. Une question sur une procédure ? C’est vers elle que vous pouvez vous tourner !
Charlotte : Bien sûr, Hélène s’occupe aussi bien du soft que du hard. C’est aussi pour cela qu’il est important de nous contacter via l’adresse commune servicerh@ipalle.be. Comme ça, en cas d’absence ou de demandes plus particulières, on se concerte et on vous revient.
LP : L’organisation du service est déjà plus claire ! Merci. Qu’est-ce qui vous plait dans ce travail qui a l’air… riche ?
Elsa : sa richesse justement ! Nous avons toujours beaucoup de choses à faire, diversifiées. Être au contact des gens, c’est toujours un challenge mais c’est toujours enrichissant. Il est rare qu’en fin de journée, notre to do list soit achevée mais c’est aussi ça qui est bien dans notre métier, l’adaptation. Il faut savoir être disponible tout en restant une zone neutre pour chacun.
Charlotte : Et se sentir réellement utile ! Pour ma part, lorsque j’apporte des réponses et de l’aide concrète à nos collègues, j’y trouve une réelle satisfaction. En les aidant avec leurs dossiers et leurs différentes demandes, on sait qu’on n’a pas perdu notre journée. Et puis, la paie en temps et en heure, c’est important 😉 !
LP : C’est sûr, n’oubliez pas de penser à la mienne 😉 Blague à part, ça c’est pour le côté sympa de votre job mais, si on gratte, il y a bien quelque chose de plus compliqué non ?
Charlotte : Quand on a travaillé pour le privé, c’est parfois compliqué de s’adapter aux spécificités du secteur public. Il faut parfois réapprendre certaines choses. Et le nombre d’effectifs aussi ! 415 collègues, ce n’est pas rien !
Elsa : Au point de vue organisationnel, ça peut être plus complexe aussi. Les différentes localisations de nos sites, les différents secteurs et les horaires variés nous donnent de temps à autre du fil à retordre. Il faut aussi avouer qu’on a parfois l’habitude d’avoir un collègue au téléphone et puis, lors d’un événement en interne, on a du mal à remettre un nom sur un visage (rires).
LP : Votre job c’est aussi le bien-être au travail, n’est-ce pas ?
Elsa : Nous veillons en effet au bien-être des collaborateurs. Nous avons par exemple mis en place récemment la charte de parrainage pour les nouveaux engagés afin d’améliorer le processus et permettre une meilleure intégration des nouveaux collègues. Ces missions se développent en collaboration avec le SIPP. Nous croyons aussi que la cohésion d’équipe est importante, et nous avons d’ailleurs organisé une activité culinaire qui était un chouette moment d’échange pour notre équipe. Chaque année, nous invitons aussi les collègues à jouer le jeu lors de la journée du pull de Noël !
Charlotte : Hélène Gobert est aussi la personne de confiance pour IPALLE en matière de risques psychosociaux. Nous avons toutes à cœur de gérer les situations sociales difficiles avec bienveillance et en mettant nos compétences au service des personnes.
LP : Et l’évolution de votre travail à toutes les deux ?
Charlotte : Je suis là depuis 4 ans maintenant. Il y a eu des périodes plus compliquées comme la crise du covid qui a marqué notre travail. En dehors de ça, il y a eu pas mal d’évolutions positives. Rien que le renforcement de l’équipe ! À mon arrivée, il y avait Hélène et Nathalie. Et maintenant, nous sommes presque une armée !
Elsa : Je suis là depuis 2 ans et ce qui me marque particulièrement c’est l’augmentation du nombre de recrutements ! Et puis, on a aussi pas mal de départs et de remplacements à prévoir, bref, on ne va pas manquer de boulot. On a aussi cette volonté de développer la culture d’entreprise, beaucoup plus qu’il y a deux ans. Et ça aussi, c’est motivant.