Le management participatif : un impact concret sur l’efficacité des projets et l’engagement des collaborateurs
Vous le savez, depuis 2020, IPALLE a mis en œuvre un modèle de management participatif visant à renforcer l’implication et l’engagement de ses équipes. Ce modèle repose sur la concertation et la collaboration et doit permettre aux différents services de piloter les projets de manière plus intégrée.
Sébastien Stempnick, Directeur de l’Unité de Valorisation Energétique de Thumaide, a été l’un des pionniers dans l’implémentation de ce modèle participatif avec ses équipes. Dans cet article, il nous explique comment le management participatif a eu un impact concret sur l’efficacité des projets et l’engagement des collaborateurs. Il nous donne aussi un des défis et des perspectives d’amélioration de ce type de modèle.
Depuis l’implémentation du management participatif en 2020 comment perçois-tu son évolution au quotidien ? Quelles sont les améliorations les plus marquantes ?
Depuis 2020, le management participatif a été mis en place au sein d’IPALLE et plus particulièrement à Thumaide, notamment au travers d’une gestion des projets par groupe de travail (exploitant, technique, SIPP) et de réunions hebdomadaires de suivi du site.
Je pense que son évolution a permis de donner plus de sens, plus d’appartenance du personnel au fonctionnement du site et des projets. Les améliorations les plus marquantes sont dans la coactivité entre les travaux et le fonctionnement du site. Les opérateurs sont au courant des projets, de leur évolution et de l’impact sur leur travail.
Comment le management participatif a-t-il influencé l’engagement des collègues ? As-tu noté un changement dans la manière dont les équipes participent aux discussions ou aux prises de décisions ?
Pour certains collègues, le management participatif a permis de s’épanouir davantage dans leur travail. Ils se sentent plus concernés par les dossiers. Pour les prises de décisions et les discussions, ils sont aujourd’hui écoutés mais le changement dépend également de la personnalité de chacun. Le rôle de l’animateur (chef de projet) reste essentiel pour aller chercher les informations chez chacun.
Quels sont, selon toi, les plus grands défis auxquels ce type de management est confronté ? As-tu rencontré des résistances ou des obstacles à l’adhésion des équipes ?
Le plus grand défi à mes yeux est le temps nécessaire pour cette méthode de travail car il nécessite de réunir des personnes en complément de leur charge de travail initiale propre à la fonction.
Penses-tu que le management participatif a eu un impact positif sur l’efficacité globale des projets (comme ceux concernant la salle des commandes ou le traitement des fumées) ? Peux-tu nous citer des exemples où cette approche a réellement fait la différence ?
Le management participatif a clairement eu un impact positif sur l’efficacité globale du centre de Thumaide, car les projets sont conçus en accord avec les attentes de chacun. Les collaborateurs sont donc beaucoup plus impliqués dans les projets, par exemple la conception de l’aménagement de la salle de commande, le nouveau groupe électrogène, Octave, les nouveaux analyseurs des traitements de fumées, les rejets en eau du site, l’analyseur mercure…
Comment fonctionnent aujourd’hui les groupes de travail autonomes ? Ont-ils permis de développer des solutions plus innovantes ou mieux adaptées aux besoins de chacun ?
Personnellement, je trouve que les groupes de travail ne sont pas autonomes et qu’il est toujours nécessaire d’avoir un pilote pour avancer. Par contre, dès qu’une réunion est programmée, les solutions proposées sont toujours mieux adaptées aux besoins de chacun.
Le management participatif repose sur une communication ouverte et fluide. As-tu remarqué une amélioration de la circulation de l’information entre les équipes et les différents secteurs ?
Avec certaines personnes, le management participatif est plus compliqué à mettre en place car en fonction de la personnalité des membres du groupe de travail, la communication n’est pas forcément fluide et transparente.
Selon toi, quelles sont les pistes futures pour renforcer encore l’efficacité du management participatif et l’adhésion des équipes ?
Il est essentiel de montrer les succès de ce management dans notre organisation et l’intérêt pour chacun mais aussi de bien rappeler les obligations de chacun pour y parvenir.