Nouvelle législation textile

En ce début d’année, ça a parlé « chiffons ». Et pour cause, depuis le 1er janvier 2025, une nouvelle directive européenne impose la collecte séparée des textiles. Celle-ci vise à améliorer la gestion des déchets textiles, promouvoir le réemploi, améliorer leur recyclage, et ainsi réduire l’impact environnemental du secteur textile (production, consommation, élimination).

Concrètement, qu’est-ce que cette nouvelle directive implique pour le citoyen ? Qu’attend-on de vous ? On essaie de vous la faire courte 😉

Gardez vos bonnes habitudes !

En effet, depuis de nombreuses années, vous avez sans doute déjà les bons réflexes :

TEXTILE EN MAUVAIS ÉTAT (troué, tâché, déchiré…)

Les vêtements abîmés ne sont pas (ou très peu) revalorisables. Il n’y a actuellement pas de filière textile pérenne pour les recycler en Belgique. La seule solution pour s’en débarrasser est de les mettre dans le sac-poubelle de déchets ménagers résiduels (DMR).

TEXTILE EN BON ÉTAT

1. Trop petit, plus à la mode, plus à votre goût ? Plusieurs options s’offrent à vous :
    Le don : à un membre de la famille, un ami, une ressourcerie ou une association du réseau de seconde main. Vous pouvez aussi le déposer dans les bulles à vêtements (recyparc ou en voirie). Ils seront alors portés à nouveau et auront une seconde vie !
   Attention, les opérateurs de reprises des réseaux de seconde main commencent également à tirer la sonnette d’alarme. En effet, la qualité des vêtements collectés ne permet même plus de les recycler en chiffons et autres et donc encore moins de les faire porter par quelqu’un d’autre (coucou la fast-fashion).
2. La revente : plateforme de ventes en ligne, vide-dressings, brocantes…
3. Il ne vous plait plus ? Pensez à l’upcycling ! Quelques bonnes idées et vous lui donnez un nouveau style à ce vieux t-shirt !
   Enfin, parfois, il suffit de réparer pour continuer à le porter. Si la couture n’est pas votre fort, il existe des ateliers sympas en présentiel ou des tutos sur les réseaux sociaux.

Les vêtements abîmés ne sont pas (ou très peu) revalorisables. Il n’y a actuellement pas de filière textile pérenne pour les recycler en Belgique. La seule solution pour s’en débarrasser est de les mettre dans le sac-poubelle de déchets ménagers résiduels (DMR).

Selon des estimations, la fabrication d’un seul t-shirt en coton nécessite 2 700 litres d’eau douce, soit ce qu’une personne boit en 2,5 ans. Le secteur textile était la troisième plus grande source de dégradation de l’eau et d’utilisation des terres en 2020. Du coup, c’est plutôt cool d’essayer de prolonger la durée de vie de son vieux t-shirt 😉